http://preo.ube.fr/textesetcontextes/index.php?id=3257 Entrées d’index fr 0 http://preo.ube.fr/textesetcontextes/index.php?id=3255 Positioning my investigation within feminist posthumanist studies, in this article I will focus on the incessant interactions of more-than-human life that co-construct urban spaces. Exploring the activities carried out in a Roman shared urban garden, I will offer a picture of some material-semiotic dimensions and shared agencies that are condensed around vegetal life. I will investigate some multispecies assemblages with wich I entered in interaction during an ethnographic terrain that I carried out between 2017 and 2019. The garden constitutes a clearly multispecies space in which the more-than-human (vegetal and animal) agency in its shared mode is in action in everyday life. The article will emerge as a continuous dialogue between ethnographic fieldnotes, theory, extracts from interviews and analyses. I will begin by presenting the terrain in which I conducted a multispecies ethnography, a self-managed urban garden in the southern periphery of the city. I will then proceed to outline some theoretical and methodological elements. I will thus analyse some of the multispecies relationships that co-build and cross the garden, focusing on the intertwining of material and discursive dimensions. I will report some examples of how this shared relationality is implemented and elaborated by the citizens who take part in it, generating hierarchies that diverge from a fully modern approach but that still maintain degrees of anthropocentrism, while opening imaginative spaces that can inspire further transformations towards multispecies justice. Positionnant mon enquête dans les études posthumanistes féministes, je ferai porter cet article sur les interactions incessantes de la vie plus qu'humaine qui co-construisent les espaces urbains. En me concentrant sur une expérience romaine de jardinage urbain partagée, je proposerai une représentation de certaines dimensions matérielles et sémiotiques et d'agencements partagés qui se condensent autour de la vie végétale. Je vais donc enquêter sur des assemblages multi-espèces avec lesquels je suis entrée en interaction lors d'un terrain ethnographique que j'ai réalisé entre 2017 et 2019. Le jardin constitue un espace clairement multi-espèces dans lequel l'agentivité plus qu'humaine (végétale et animale) est en action dans la vie quotidienne. L'article émergera comme un dialogue continu entre des notes de terrain ethnographiques, de la théorie, des extraits d'entretiens et d'analyses. Je commencerai par présenter le terrain sur lequel j'ai mené une ethnographie multi-espèces, un jardin urbain autogéré à la périphérie sud de la ville. J’esquisserai ensuite quelques éléments théoriques et méthodologiques. Je vais donc analyser en détail certaines des relations plus qu'humaines qui co-construisent et traversent le jardin, en mettant l'accent sur l'entrelacement des dimensions matérielles et discursives. Je rapporterai quelques exemples de la manière dont cette relationnalité partagée est mise en œuvre et élaborée par les citoyens qui y participent, générant des hiérarchies qui s'écartent d'une approche totalement moderne mais qui maintiennent encore des degrés d'anthropocentrisme, tout en ouvrant des espaces imaginatifs qui peuvent inspirer de nouvelles transformations vers une justice multi-espèce. mar., 19 oct. 2021 17:08:57 +0200 ven., 12 nov. 2021 13:59:29 +0100 http://preo.ube.fr/textesetcontextes/index.php?id=3255